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FÊTES

On peut être amené à penser que la symbolique ne revêt pas une importance primordiale dans le judaïsme; d’ailleurs le Talmud n’enseigne-t-il pas que le Midrash [le commentaire] n’est pas l’essentiel du vécu de l’Homme juif; ce qui compte réellement tient plus dans l’action accomplie. Dans le même ordre d’idée on serait tenté de balayer du revers de la main tout ce qui ne relève pas de l’action mais; tout au plus; du symbole.

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l est une coutume répandue dans les synagogues qui consiste à entonner chaque jour, depuis Roch ‘Hodech Eloul jusqu’à la fin des fêtes de Tichri, le Psaume 27, et ce à deux reprises : à l’ouverture de l’office de Arvit et au terme de celui de Cha’harit.

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Le judaïsme, pour le désigner par ce terme générique, a suscité tant de pensées aberrantes que le travail de plusieurs générations suffirait à peine pour en nettoyer les incuries. Parmi ces aberrations, l’affirmation obtuse selon laquelle le judaïsme n’admettrait pas la résurrection des morts, qu’il en a fallu lui en implanter l’idée par le moyen du christianisme et cela non sans qu’il continue de renâcler et d’en rabattre. Par où l’on peut une fois de plus mesurer la malfaisance des stéréotypes et continuer de s’interroger sur les mobiles de qui les invente, les promeut et les propage. Car de cette même pierre deux mauvais coups sont simultanément portés, d’une part contre la réalité de la pensée juive sur un tel sujet mais d’autre part sur la qualité morale d’un christianisme qui serait porté pour se faire valoir à soutenir une pareille contre-vérité. A n’en pas douter, la résurrection tient une place essentielle dans le christianisme mais d’où ce corps de croyance la tient-il, généalogiquement, sinon de la pensée d’Israël? Ce qui n’empêche pas de s’interroger sur ce que le judaïsme entend, le plus exactement possible, par cette expression érigée néanmoins en article de foi: « la résurrection des morts », en hébreu « téh’iat hamétim », littéralement la reviviscence des morts, leur re-vie, si l’on pouvait ainsi s’exprimer. L’on procèdera à cette investigation en trois temps: comment le judaïsme aborde t-il une question aussi « limite »? Ensuite, puisque la résurrection en question est bien celle des morts, que faut-il entendre par ce terme: méthim? Enfin, cela mieux compris, quelle est l’intentionnalité du concept de résurrection des morts, de téh’iat hamétim?

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